Pinpinonline

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

dimanche 20 mai 2007

La vallée du Toul-Du

Distance : 9kms Durée 2h00 .
(distance totale : 65kms)


Car Isacui aime les gromenhir...

Pour terminer en beauté un week-end presque prolongé (nous avons tout de même travaillé vendredi), nous avons décidé de chausser une dernière fois les crampons ..Pinpin me pardonnera cette métaphore footbalistique. Je dis une dernière fois car il semblerait que madame Irma la grenouille de météo France nous prévoie un magnifique temps de Toussaint pour les jours à venir.

Donc nous voilà partis pour 8 km à travers la campagne sur le « circuit des mégalithes ».

Comme son nom l’indique, la randonnée est « parsemée » de grandes pierres levées ou menhirs dont le plus important est celui de Kailouan qui culmine à 8 mètres.

La balade a tenu ces promesses: pas trop d’efforts et des paysages magnifiques. Les Sosolau si vous nous lisez , voilà un endroit parfait pour une rando- pique nique avec les filles.

Tout a été conforme à ce que j’attendais : même Pinpin et son sens de l’orientation impressionnant n’ont pas dérogé à la règle.. Nous avons quand même mis 45 minutes pour retrouver la pinpinmobile. Ah ce satané balisage jaune!!!!!

Isacui, moqueud'gens

samedi 19 mai 2007

Circuit de Tro-Kallag

Distance : 18kms Durée 3h30.
(distance totale : 56kms)

Il faisait beau ce matin, alors hop, direction Callac (Kallag, en celtillon) pour 18 bornes de marche. Petit arrêt en chemin pour récupérer John Bob, ex coureur de demi-fond récemment reconverti dans la marche à moitié à fond pour cause de genou, de dos, et de cheveux.

Une fois la Bobmobile garée devant l’office du tourisme (très grand office du tourisme pour une ville aussi tristounette), direction le sentier ! (non, nous n’avons en aucun cas décidé de marcher jusqu’à Paris, même si Isacui avait bien envie d’une nouvelle robe.)

Et c’est parti pour une rando juste comme il faut, avec une température idéale et une petite brise qui rafraîchit juste ce qu’il faut pour ne pas finir la bouteille d’eau dans les dix premières minutes de marche.


Ici, une Isacui victime du vil petit caillou dans la godasse,
prise en photo par un individu sans scrupule, lui...

Quel bonheur pour John Bob que d’avoir pu marcher à côté de la voie ferrée pendant quelques minutes (oui, inexplicablement, cet homme est fan de voies ferrées). Quelle tristesse de le voir presque s’effondrer au moment où notre chemin s’est séparé de celui de fer. « Une telle émotion », nous confiait-il, « peut faire perdre les pédales ». En effet, Isacui et moi-même avons failli continuer seuls.

Ajoutons à cela que Callac est censée être la capitale de l’épagneul breton et que fort heureusement nous n’avons croisé qu’un caniche très hargneux mais également minuscule. (vous ai-je déjà dit qu’à CHAQUE rando, un minimum de douze chiens vocifèrent leur bêtise crasse et bruyante sur notre passage ?)

Une rando presque parfaite donc, à part une traversée d’une zone commerciale fort peu esthétique avant de rejoindre la ville… De la joie, donc, pour nos pieds et nos yeux, avec un petit tour par un joli plan d’eau, quelques petites grimpettes et du panorama comme s’il en pleuvait (sauf qu’il ne pleuvait pas vraiment, en fait, c’est une image). Et nous, on aime les panoramas.

vendredi 18 mai 2007

Le circuit des cinq croix

Distance : 8kms Durée 2h30.
(distance totale : 38kms)

Ou comment une balade est devenue un véritable chemin de croix voire un calvaire...

Tout avait pourtant bien commencé. Le soleil était au rendez vous après une matinée maussade, il faut dire aussi que nous étions un des seuls collèges à ne pas faire le pont et devoir se lever pour avoir trois pelés et un tondu ne met pas forcément de bonne humeur mais bon je voulais faire honneur à mon nouveau ministre en me glissant dans la peau (que je vais essayer de sauver dans les années futures) du fonctionnaire exemplaire...

Donc, disais-je, c'est sous le soleil et le ventre bien calé par une platrée de pâtes que nous partons en direction de Boquého pour découvrir "un éventail varié de tous les petits trésors que l'on peut découvrir dans la campagne costarmoricaine: chemin creux, ruisseaux, fonds de vallée, menhirs,croix celtiques, haies et talus..." (dixit notre guide du moment). Nous sommes confiants, 8 kms... dans 1h10 nous sommes rentrés.

Et c'est là que tout dérape... comme dans les films lorsque le héros trop confiant ne voit pas le danger arriver. Pour être francs on ne l'a pas vu non plus. C'est après s'être extasiés sur le magnifique Menhir de Kergoff (qui nous a valu un détour en short dans un chemin creux plein d'orties) que les ennuis ont commencé.


Ici aurait dû se trouver une photo du Menhir,
mais Pinpin ayant oublié l'appareil photo à la maison,
voici une orange libre de droits.

Même maintenant, alors que je suis là à vous écrire un coca light™ bien frais à la main (cela demande beaucoup d'entraînement... Les enfants et Franck je vous demande de ne pas reproduire ce geste dangereux chez vous sans la présence d'un adulte) je ne peux m'empècher de frémir et de jeter un voile pudique sur nos errements pour préserver notre dignité de randonneur.

Tout ce que je peux vous dire, amis lecteurs, c'est qu'ils nous a fallu plus de 2h30 avant de retrouver la pinpinmobile et que nous étions dans un tel état de deshydratation (ben oui, pour une heure de randonnée, vous n'emmenez pas d'eau) que Pinpin n'avait même plus de larmes pour pleurer.

Enfin bon ce soir c'est pizza et ciné...on va quand même pas se laisser abattre.

Isacui, amatrice de gros menhir

jeudi 17 mai 2007

Le circuit du bois meur

Distance : 7kms Durée 1h10.
(distance totale : 30kms)

Ce matin, c'est sous un ciel extrêmement menaçant que nous nous sommes éveillés... Nous avions prévu de faire deux courts circuits (oui, c'est nul), mais les nuages cauchemardesques nous ont fait reculer. Un seul circuit, donc, en forêt. Pendant les sept kilomètres, la peur de la pluie nous a tenu le ventre, chacun de nos pas résonnant de l'écho d'une averse future, la moindre goute de sueur sinistre messagère du déluge matinal. Même lorsque nous sommes passés devant le talus plein de quartzite cristallin (place-t-il, l'air de rien, le nez collé dans son guide pour ne pas avoir l'air d'un mal-orthographiant), nous étions hantés par les prémices de la saucée fatale.


Curieusement, ce quartz ne donne pas l'heure.

Seule la vue salvatrice de la pinpinmobile a fait pour un temps reculer les frayeurs ancestrales... Le ciel ne nous était pas tombé sur la tête. Fiers, mais pas téméraires, nous avons décidé de passer l'après midi à l'abri : au cinoche! Nous sommes donc allé voir l'étouffant La Vie des Autres qui repassait en ville (j'ai donc mis des chaussures).

Et bien entendu, quand nous sommes sortis, nous avons eu le plaisir immense d'être accueillis par ...Un soleil radieux!

(note personnelle : penser à appeler Météo-France pour les insulter)

dimanche 6 mai 2007

Le circuit des fontaines (et un peu de St Agathon, mais pour en dire du mal)

Distance : 11kms Durée 1h40.
(distance totale : 23kms)

Encore une rando pas trop loin qui nous sert régulièrement d’entraînement. Pas de dénivelé flagrant mis à part un faux-plat-hyper-faux-même-pas-plat-du-tout-en-fait, du paysage joli, et pas trop de chiens, hormis celui qui deux fois déjà nous a accompagné du début à la fin du circuit, heureux comme un pape concubin, courant partout, effrayant les vaches.

Tout à côté du circuit, une jolie façade d’abbaye cistercienne…


Pfiou, avec toutes ces fenêtres, ça devait
coûter moult cisterces à chauffer…

En fait, cette rando est tout ce que n’est pas le circuit de St Agathon que l’on ne refera plus jamais… Très justement intitulé « entre manoirs et chapelle », on y voit 2 manoirs et une chapelle, ce qui est bien mais pas top, mais surtout des tas de passages sur route à essayer de ne pas se faire écraser, et d’autres passages juste à côté de la voie ferrée ou de la route nationale… Pfff… Quand même sur le descriptif du circuit le gars n’arrive pas à trouver autre chose que « Cette route est peu empruntée par les voitures et petit à petit, la nature reprend ses droits et la végétation apparaît. Ce sont des lichens(…) », on sent le coup fourré… Et ça ne rate pas. Ne manquaient que les moqueries des Isacui et des John Bob présents. Ah ben non, en fait ça n'a pas manqué du tout...

Enfin, il aurait pu pleuvoir...