Pinpinonline

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

dimanche 12 mars 2006

Garou, le doberman terrible

Sur Sheitan de Kim Chapiron (2006)

Par Jérôme

Je suis allé voir Sheitan avec Valentine. Le soir même elle écrivait une critique “mortelle” pour un site cinéphile internautique grand public qui lui a renvoyé cette réponse :

Bonjour,

Nous vous remercions de votre critique, cependant, avant de la valider, pouvez-vous la reprendre et la modifier légèrement. En effet, votre texte n'est pas conforme à notre charte, dont nous vous rappelons les règles :

Ne donner qu'un minimum d'éléments sur le déroulement et les rebondissements du scénario, ceci à l'attention des internautes qui n'ont pas encore vu le film. Bien entendu, révéler la fin est proscrit.

Ne pas écrire de textes trop longs. Merci de respecter le calibrage fixé par nos soins (2000 signes).

Ne pas proférer d'insultes et de propos diffamatoires ou à caractère raciste.

Respecter l'orthographe et la syntaxe dans vos textes. Notre tolérance a des limites.

Respecter la ponctuation. La lisibilité de vos textes est à ce prix.

Ne pas abuser des majuscules mais ne pas les oublier lorsqu'elles sont nécessaires.

Ne pas signer vos textes. Votre pseudo suffit. Tout texte signé sera purement et simplement supprimé.

Proscrire le langage SMS et grossier. Tout texte ainsi rédigé sera purement et simplement supprimé.

Argumenter la critique. Pour défendre votre point de vue, développez vos idées et donnez des exemples.

Ne pas poster une critique en plusieurs exemplaires : vous pouvez avoir reçu ce mail en cas de suppression d'un doublon de l'une de vos critiques.

"SHEITAN commence mal. Une longue scène de boîte de nuit sans intérêt, qui laisse imaginer le pire : mauvais acteurs, mauvais réalisateur, mauvais scénario, mauvaise musique. Et puis tout à coup, le jour se lève sur la campagne et tout change : tout devient génial. Des paysans effrayants, une ambiance douteuse, un autre monde avec, au milieu, entre les piètres citadins et les ruraux écrasants, une fille ambiguë, mi-ange mi-démon, impassible avec sa petite idée derrière la tête. Un vrai bonheur. Le jeu devient juste, la réalisation efficace. Les scènes croustillantes (la nymphomane rurale, la grotte d’eau chaude) et répliques inoubliables (« Tu veux la baiser ?... ») se succèdent sans répit. Et puis à un moment (à mon souvenir, après la scène des sauterelles, ou peut-être dès l’évocation du “sheitan”) tout bascule à nouveau. Au lieu d'être devant un cauchemar de plus en plus jouissif, on se retrouve devant un bête film d'ado, avec ses vrais-faux flash-back, ses frissons à deux zeuros, sa fin aigre-douce inepte et kitsch... Quelle déception... Quel gâchis... Quel amateurisme... Rien n'est pire que de saborder une bonne idée. Rien n'est pire que cette incapacité à gérer et à maîtriser, à conduire quelque chose jusqu'à son but sans se laisser emporter par un bête enthousiasme de puceau." (Sheitan)

Une fois modifiée, merci d'enregistrer votre critique par le chemin habituel.

Cordialement

La Rédaction

J’avoue ne pas comprendre pourquoi son texte a été refusé, ni pourquoi elle avait mis “zéro étoile” à un film qu’elle avait, à l’entendre en sortant, trouvé — comme moi — assez génial. Mais une semaine plus tard, Valentine m’a avoué que, petite, elle allait passer ses vacances chez une cousine, dans l’Eure, dans une ferme bien profonde, et qu’elle aussi, elle adorait boire au pis le lait âcre des chèvres et asticoter Garou, le doberman terrible. Et que c’est pour ça qu’elle avait écrit une critique mortelle.

jeudi 2 mars 2006

Willing workers

On a choisi tout le monde : Electricien, plombier, couvreur et carreleur. Mis à part le carreleur, ils habitent tous dans un rayon de 5 kms autour de la maison. Ca ne peut être qu'un avantage. En parlant de l'électricien, on s'est décidés pour un chauffage électrique minimum qui viendra épauler un poèle à bois lors de nos absences hivernales. C'était ça ou demander au voisin de nourrir les chats et en plus de venir ajouter des bûches tout le temps... L'excellent camarade Serge a eu la gentillesse de nous passer plein de catalogues de poèles... Ca fait de la lecture, mine de rien. En plus de ce choix crucial, il va falloir commencer à réfléchir au carrelage, aux robinets et là où ils coulent, ainsi qu'à l'emplacement du tout. Il est encore temps de s'acheter un sens pratique. J'espère qu'ils en vendent chez Leroy-Merlin, parce que nous, on est pas encore trop bien équipés...

Pendant ce temps, le chat dort...