A propos de La Bostella d'Edouard Baer

Par Amélie Cuicui

Salut Toune, vu que j'aime les critiques sur ton site, forcément, j'ai envie de participer, alors voila :

Déjà, le titre: je l'ai oublié, désolée. C'est LA BOSTELLA, ou bien LA BOSELTA... qu'importe, c'est pas le plus important... on ne va pas s'arrêter à des détails...

Ensuite, pour être parfaitement honnête, il y a des longueurs assez longues, c'est vrai...

Mais l'ensemble du film est si rigolo que ce serait trop bête de passer à côté. Rigolo, oui, et surtout culte pour moi maintenant, au même titre que Fanfan La Tulipe (Gérard Philippe... c'est tout dire !), le Rocky Horror Picture Show, Mes meilleurs copains, l'Homme tranquille, et l'intégrale de Woody Allen.

D'abord, l'histoire: Edouard (joué par Edouard) a la même vie qu'Edouard : c'est un présentateur télé qui avait jusqu'à présent une ch'tite émission journalière de 3 mn remplie de gags bêtes, d'impro fabuleuses et de déguisements abracadabrants. Le tout avec ses amis/comédiens (pour ne pas faire de pub, ça ressemble quand même fortement au "centre de visionnage..." dans nulle par ailleurs l'an dernier). Ici commence la fiction : on lui demande d'animer une émission bien plus importante, et il a tout le mois d'aout, une belle maison dans le sud de la france, ainsi qu'une piscine vide pour préparer la rentrée télé avec ses potes

Et c'est la débandade, paskke Edouard, nombriliste à souhait, est égocentrique et lâche... Et c'est ça qui est bon !

Pour résumer, ce film à l'humour extrèmement particulier renferme des trésors tels que le passage remarqué (voire calamiteux) du professeur Rollin, un faux brésilien schyzo, une voiture carrelée, une maman qui répond au doux prénom de "Toune", des noms célèbres inscrits sur des pancartes, des tafounettes, et une destruction de salle de bain...