Joy Division? Je ne connais que de nom. Ian Curtis? C'est le fils de Tony? Non, franchement, la niouweïv', je n'y connais pas grand chose, à part deux ou trois trucs honteux que j'écoutais adolescent. Mais bon, John Bob est fan, et après tout, un flim est un flim, et donc nous avons pris place dans la grande salle du cinéma escarres-et-essais de la Ville pour suivre ce Control.

Très curieuse impression que de découvrir la vie de Ian Curtis dans ce Manchester noir et blanc (étrangement, nous sommes en parallèle en train de regarder l'excellente série Life on Mars, les connaisseurs apprécieront...) en en connaissant juste la fin, vaguement.

Très curieuse impression de découvrir la performance de Sam Riley sans avoir la moindre idée de ce qu'a pu être le chanteur de Joy Division, pour ensuite lors d'une recherche sur ioutioub' s'apercevoir qu'il faut lui donner douze Oscars tout de suite. Ian Curtis ne contrôlait pas sa vie, il ne contrôlait pas ses pulsions, et, épileptique, il ne contrôlait même pas son corps. Riley lui redonne vie. C'est aussi simple que ça.

Très curieuse impression enfin de se dire à chaque plan du flim : voilà une image qui pourrait être une chouette pochette d'album.

Mince, si seulement le flim n'avait pas donné envie à Isacui d'écouter plein de Joy Division, la vie serait parfaite...