Distance : 14kms Durée 2h30.
(distance totale : 205kms)

Premier Compte-randal, sans la moindre voiture, vu que le circuit passe juuuuuste devant notre porte. Première constatation, ouille, ça grimpe, le Cantal... Seconde constatation : une fois qu'on a grimpé, eh bien c'est joli... Pendant ce premier parcours, plein de grimpette, nous nous congratulons (j'adore ce mot, il a une sonorité complètement ridicule.) à moult reprises : nous sommes relativement bien entraînés, ce qui nous évite l'asphyxie complète, parce que, je ne sais si je vous l'ai déjà dit, mais ça grimpe... L'arrivée au gîte hier a été l'occasion de remarquer que notre opérateur de portable ne dessert pas le village, et un autochtone interrogé nous a fait de vagues signes vers les hauteurs pour nous indiquer un endroit où, peut-être, il y aurait du réseau... Ajoutons à celà qu'il faut absolument appeler Fred qui arrive demain pour lui expliquer la route, et voilà le résultat...

En chemin, un très joli point de vue sur les Gorges du Don, et c'est déjà le retour...

L'après midi, direction Conques, sur les chemins de St Jacques de Compostelle, Isacui voulant prendre quelques photos "en vrai" de l'église romane et de son tympan (celui de l'église, hein, sinon on aurait pas fait des centaiiiiiiines de bornes pour venir jusqu'ici)...

A l'arrivée, c'est très joli, Conques, mais bon, il y a une vague rue qui s'appelle "parking" où pour avoir le privilège de se garer il faut débourser 3 euros... Non merci, on se gare un peu plus loin, en contrebas, et on grimpe à pied (oui, parce que, curieusement, ça grimpe aussi, ici...)

Après, il faut se taper les hordes de péleristes qui sortent de la rue-parking (c'est un peu comme des pélerins, mais en fait c'est que des touristes) pour faire leur marche annuelle, dans la rue principale, s'appuyant avec joie sur leur bâton de pélerin acheté quelques instants plus tôt et qui ira très vite décorer le grenier... Ne manquait plus que le t-shirt "my priest went to Conques and all I got was this f***ing t-shirt" et mon bonheur aurait été complet... Bref, on a fait les photos (les élèves d'Isacui vont pouvoir jouer à "Où est Charlisacui?" sur chaque photo, faut du ludique...), déambulé un peu au milieu (des marchands de souvenirs) de la rue, et hop, courte descente puis direction La Vinzelle, pour y voir le clocher rigolo qui est indépendant de l'église et hop retour maison pour une partie endiablée de Caylus Magna Carta...

Ca grimpe ce pays, ça grimpe...