Distance : 18kms Durée 3h30.
(distance totale : 56kms)

Il faisait beau ce matin, alors hop, direction Callac (Kallag, en celtillon) pour 18 bornes de marche. Petit arrêt en chemin pour récupérer John Bob, ex coureur de demi-fond récemment reconverti dans la marche à moitié à fond pour cause de genou, de dos, et de cheveux.

Une fois la Bobmobile garée devant l’office du tourisme (très grand office du tourisme pour une ville aussi tristounette), direction le sentier ! (non, nous n’avons en aucun cas décidé de marcher jusqu’à Paris, même si Isacui avait bien envie d’une nouvelle robe.)

Et c’est parti pour une rando juste comme il faut, avec une température idéale et une petite brise qui rafraîchit juste ce qu’il faut pour ne pas finir la bouteille d’eau dans les dix premières minutes de marche.


Ici, une Isacui victime du vil petit caillou dans la godasse,
prise en photo par un individu sans scrupule, lui...

Quel bonheur pour John Bob que d’avoir pu marcher à côté de la voie ferrée pendant quelques minutes (oui, inexplicablement, cet homme est fan de voies ferrées). Quelle tristesse de le voir presque s’effondrer au moment où notre chemin s’est séparé de celui de fer. « Une telle émotion », nous confiait-il, « peut faire perdre les pédales ». En effet, Isacui et moi-même avons failli continuer seuls.

Ajoutons à cela que Callac est censée être la capitale de l’épagneul breton et que fort heureusement nous n’avons croisé qu’un caniche très hargneux mais également minuscule. (vous ai-je déjà dit qu’à CHAQUE rando, un minimum de douze chiens vocifèrent leur bêtise crasse et bruyante sur notre passage ?)

Une rando presque parfaite donc, à part une traversée d’une zone commerciale fort peu esthétique avant de rejoindre la ville… De la joie, donc, pour nos pieds et nos yeux, avec un petit tour par un joli plan d’eau, quelques petites grimpettes et du panorama comme s’il en pleuvait (sauf qu’il ne pleuvait pas vraiment, en fait, c’est une image). Et nous, on aime les panoramas.