Sur Mulholland Dr. de David Lynch 

Par Jérôme

Alicia Z. : J'ai vachement aimé. J'ai trouvé ça super poétique, plein de mystère. Ça change des films de d'habitude, c'est clair...

Bénédicte Y. : Moi la scène que j'ai préférée, c'est la chanteuse espagnole, quand elle s'évanouit, au moment le plus intense de sa chanson, et que la chanson continue sans elle parce qu'elle chantait en play-back... J'ai trouvé ça génial !

Cécile X. : Ce que je trouve trop fort, c'est que tout le monde essaye d'expliquer un truc, de donner son interprétation... Tout le monde le comprend différemment, en fait, ce film...

Dominique W. : C'est la première fois que je vois un film de David Lynch. On m'avait prévenu qu'en règle générale, c'était plutôt bizarre, ses films !...

Eve V. : En fait le scénario s'acharne sur le pauvre Justin Theroux, parce que le scénario est pensé par Naomi Watts qui est super jalouse parce qu'il lui a piqué Laura Elena Harring. Donc elle lui fait vivre les pires humiliation : une copine qui le trompe avec un camioneur, il se retrouve plein de peinture rose, il tombe sur des producteurs mafieux qui font du chichi pour un capuccino, subit le chantage d'un cow boy débile...

Françoise U. : J'adore les musiques d'Angelo Badalamenti. Et là, une fois de plus, il a fait très fort... De toute façon, j'achète tous les CD de ses musiques de film...

Géraldine T. : Moi il y a quelque chose que je n'ai absolument pas compris, c'est le coup de la boite bleue... Je penssais pourtant ce que serait la clé du mystère !

Hanane S. : En fait, on pouvait s'y attendre à ce film. Parce que dans Fire Walk With Me, il avait traîté des rapports Père / Fille; dans Lost Highway des rapports Homme / Femme ; dans The Straight Story des rapports Frère / Frère ; et là il en vient aux rapports Femme / Femme. C'est logique, en fait... Même sexe ou sexes différents, avec lien de parenté ou pas.

Inès R. : Ça m'a fait rêver, moi, la maison qu'il a, le mec, à Hollywood. Je crois que c'est une vraie maison en plus. Ça c'est vraiment mon rêve, une maison pareille...

Juliette Q. : Je pense que la scène-clé du film, c'est la scène où la fille se masturbe comme une folle. C'est là qu'on comprend en fait qu'elle est en super manque d'affection, et qu'en faisant ça elle se pourrit la tête de fantasmes. Or le film, c'est le puzzle des fantasmes d'une fille en manque d'affection, finalement...

Katia P. : Quand j'ai revu le film, je me suis rendue compte que j'avais complètement oublié le générique du début, avec le rock acrobatique, là, le concours de twist... C'est dingue !

Laura O. : Il y a un truc horrible, c'est le couple de vieux qui rigolent. On les revoit à la fin, juste avant qu'elle se suicide, comme s'ils représentaient tous les espoirs qu'on pouvait se faire en débarquant à Hollywood, sauf qu'eux ça les fait marrer, parce que des jeunes qui s'imaginent qu'elles vont rencontrer une star et se faire remarquer, et qui finissent par pourrir sur leur lit parce que tout le monde s'en fout, ils en ont vu des centaines...

Marine N. : J'en revenais pas de voir Ann Miller vieille. Je l'avais adorée dans In the Town quand elle fait la danse de l'australopithèque ! Là ça fait bizarre de la revoir, super vieille...

Natacha M. : Après la séance, moi je me suis demandé si en fait je n'avait pas dormi et rêvé pendant la moitié du film, parce que le souvenir que j'en ai, c'est celui d'une fille qui s'endort en plein milieu du film et qui se met à rêver de trucs du films mais avec une histoire complètement différente... Et puis on m'a dit que c'était ça, le film !!!

Ophélia L. : Il y a quand même des scènes vachement marrante, dans ce film. Par exemple le type qui veut piquer le carnet d'adresse des VIP à son copain, et qui n'arrête pas de tirer partout avec son silencieux, dans la grosse à travers la cloison, dans l'aspirateurs, tout ça... Moi j'étais morte de rire !

Patachou K. : Moi j'ai été hypnotisée... Je n'ai rien compris du début jusqu'à la fin, mais j'étais complètement scotchée à l'écran !

Quentine J. : C'est dans ce film où il y a une espèce de clochard immonde, caché derrière un mur, là, près d'un drive in, ou je confonds ?

Richardine I. : Moi, celle que j'ai adorée, c'est Laura Elena Harring. Je la trouve vraiment hyper sensuelle. Ce que je rêverais, tu vois, c'est de m'installer à Los Angeles, et qu'elle débarque comme ça, chez moi, complètement perdue. Je serais son seul point d'attache avec le monde, pour tout reconstruire... Et puis qui sait, grâce à elle, je me ferais peut-être repérer par un producteur !

Stéphanie H. : Je pense que ça n'est pas parce qu'un film est compliqué qu'il est difficile à comprendre. Il peut être compliqué, sans plus... je veux dire, sans qu'il y ait rien de plus à comprendre...

Tatiana G. : Le gag que je préfère, c'est quand la fille du pirate fait sa galipette et qu'elle hurle : " A l'abordage ! Souquez les artémuses !!! " et que son père lui dit : " Eh ho, du calme... Et puis, ça veut rien dire, "souquez les artémuses"... "

Ursule F. : C'est débile de dire qu'il y a une partie du film qui est vraie, et une autre partie qui est fausse, ou l'inverse... Comme si les personnages pouvaient penser ou fantasmer autre chose que ce que pense ou fantasme celui qui a écrit le scénario...

Valérie E. : Je conseille pas d'aller voir ce film avec ça meilleure copine, parce que moi j'ai fait cette expérience, et depuis, c'est devenu vraiment très très bizarre, entre nous !...

Walburga D. : Alors moi, les films où faut se photocopier la tête pendant trois heures pour comprendre que le mec ignore lui-même ce qu'il voulait dire, c'est vraiment pas mon truc !

Xavière C. : Le coup des actrices qui jouent les castings, j'ai toujours trouvé ça un peu lourd, parce que, forcément, c'est toujours hyper surjouées comme scènes. En fait, jouer le rôle d'un acteur, pour un acteur, c'est sûrement là où c'est le plus difficile d'être bon...

Yolande B. : Le coup de la réception chez le réalisateur, ça ma rappelé vachement la fin de Usual suspect, parce qu'en fait c'est la même chose que le mur qui est derrière l'inspecteur de police. On se rend compte que tout ce qu'on a vu dans le film ou presque, en fait à été imaginé à partir de là...

Zulema A. : L'autre jour je suis allé voir Callas Forever de Franco Zeffirelli. Il y a une scène merveilleuse dans laquelle Maria Callas met un disque d'elle, quand elle était jeune et que sa voix était au sommet. C'est l'air " Un bel di vedremo " de Madama Butterfly. Elle le fredonne un peu en l'écoutant, avec sa voix qui n'en est plus une, et, de s'entendre naguère, s'effondre en larme. Le disque continue à tourner. Ça m'a rappelé une scène assez belle du film de David Lynch, Mulholland drive.